Enregistrer et mixer un son français : le cas du piano Erard Frères de Beethoven
A un niveau fondamental, nous nous demandons ce qui différencie un son « français » d'un son « viennois » ; mais compte tenu des compétences du facteur et du joueur, ainsi que des possibilités complexes d'un type particulier d'instrument, nous nous demandons également ce qui a fait de Beethoven un "apprenant rapide" sur un nouvel instrument et de son rival parisien Steibelt un "expert" d'un son familier, qui se prêtait bien à ce qu'on appelait en France le son continu, ou l'habileté à maintenir ou à « faire tourner » le son.