Investigation du fondu dans les chœurs par le biais de méthodes de capture de champs sonores, d’évaluation acoustique et d’analyse perceptive

Investigation du fondu dans les chœurs par le biais de méthodes de capture de champs sonores, d’évaluation acoustique et d’analyse perceptive

Kathleen Ying-Ying Zhang (Université McGill) & Jithin Thilakan (Université de musique de Detmold)

Description :

En termes d’ensemble, le fondu, aussi appelé « blend » est la « fusion de plusieurs timbres en une seule image timbrale » [Sandell, traduction libre]. Il se produit, en un sens, lorsqu’un groupe de musicien.ne.s devient collectivement plus que la somme de ses parties distinctes. Souvent l’objectif final de l’orchestration et de l’interprétation, la manière et le moment où le son mélangé se produit (ainsi que le degré de contrôle que les musicien.ne.s ont sur sa réalisation) ont fait l’objet d’études [Lembke]. Ce projet se concentre sur un sous-ensemble vocal du mélange d’ensembles, appelé le mélange choral « souvent jugé mais rarement étudié » [Killian, Basinger, traduction libre]. Les chanteur.euse.s « utilisent un instrument neurologique intégré » avec des effets différents lorsqu’ils se produisent en solo ou au sein d’un chœur [Cook-Cunningham, traduction libre]. Dans ce dernier cas, une rétroaction auditive constante pour l’accord et la synchronisation est une partie nécessaire de la pratique, qui a maintenant été perturbée par la nécessité de s’éloigner dans le sillage de la pandémie de COVID-19. En explorant la relation entre la distance spatiale et le mélange choral, ce projet se veut être l’étape initiale de la création d’un corps de recherche au sein d’ACTOR pour évaluer le mélange choral du point de vue des chanteur.euse.s et des auditeur.rice.s. Cette recherche est en dialogue avec les travaux antérieurs d’ACTOR sur le mélange des ensembles. Dans l’étude proposée, nous examinerons le fondu des chœurs du point de vue de l’auditeur.rice en utilisant une méthodologie établie par une étude sur la perception du fondu d’une section de violons d’orchestre [Ioannou, Kob] [de Francisco et al.]. Les résultats de ces études pourraient être comparés afin de comprendre les similarités et les différences entre deux types d’interprètes de section. Nous prévoyons également d’introduire divers systèmes de capture 3D, y compris des microphones ambisoniques de premier ordre et d’ordre supérieur, dans le matériel utilisé pour les tests. Cela permettra d’élargir les techniques d’enregistrement et de reproduction utilisées, et d’examiner comment l’influence timbrale de la capture du champ sonore se compare aux techniques basées sur les canaux. Enfin, nous aimerions jeter les bases d’une étude future et commencer à intégrer les expériences des interprètes dans notre conversation sur le mélange par le biais d’une enquête pilote.

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